La ministre Touraine "n'imagine pas un instant" que Valls n'obtienne pas la confiance
Marisol Touraine estime que Manuel Valls aura la confiance des députés lors du vote sur son nouveau gouvernement, et défend François Hollande dans un entretien avec "Nice-matin".
La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, "n'imagine pas un instant" que le Premier ministre, Manuel Valls, n'obtienne pas la confiance des députés le 16 septembre, mais reconnaît "une rentrée difficile, sous tension".
"Je ne l'imagine pas un instant. Je n'imagine pas que certains servent les ambitions d'autres partis plutôt que de faire preuve de cohérence et de solidarité", dit la ministre dans une interview à paraître ce mardi dans les éditions du Groupe Nice-Matin. "Dans ce pays, nous n'avons pas besoin de crise politique et de désordre. Il y a trop de doutes, de défiance et d'inquiétude", ajoute-t-elle.
Marisol Touraine défend Hollande
La ministre a toutefois reconnu que la rentrée était "difficile, sous tension" : "elle exige de nous le sens de la responsabilité, le rassemblement et la cohésion. Nos concitoyens attendent de leurs gouvernants qu'ils travaillent pour eux plutôt qu'ils s'épuisent dans des querelles internes qui ne peuvent pas convaincre".
Interrogée sur les frondeurs, elle estime que les débats sont "toujours légitimes", "mais que cela se transforme en remise en question du projet politique", elle ne peut "pas l'accepter : ça ne sert pas la gauche ni la France".
A propos de la demande de l'opposition de démission de François Hollande, "la droite devrait cesser ses leçons de morale" : "demander la démission du président de la République, ce n'est pas respecter les institutions".
Un livre qui cherche à détruire
Marisol Touraine
En ce qui concerne la parution du livre de l'ancienne compagne du président de la République, Valérie Trierweiler, Touraine dénonce "un livre qui cherche à détruire". "Je travaille avec François Hollande sur les questions sociales depuis des années. Jamais, je dis bien jamais, je ne l'ai entendu, je ne l'ai vu agir ou s'exprimer comme elle le prétend. Qu'il s'agisse des personnes pauvres ou handicapées", a affirmé la ministre. Dans son livre-témoignage paru la semaine dernière, Valérie Trierweiler affirme que le président parle des pauvres comme des "sans-dents".
