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Droit de vote des étrangers aux élections locales : le PS lancera une campagne en automne
Le Parti socialiste va lancer à l'automne une campagne en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales, a annoncé le premier secrétaire du PS.
Une urne (illustration)
Jean-Christophe Cambadélis a affirmé jeudi que le Parti socialiste allait lancer à l'automne une campagne en faveur du droit de vote des étrangers aux élections locales. "Je peux vous annoncer que le PS va lancer une campagne à l'automne sur le droit de vote des étrangers", a déclaré le premier secrétaire du Parti socialiste lors de l'émission "Les Indés Radios Metronews LCI".
"J'appellerai à l'automne tous ceux qui pensent qu'il est nécessaire qu'il y ait le droit de vote des étrangers, en situation régulière évidemment, (pour qu'ils) participent à cette campagne", a-t-il dit. "Nous sommes bloqués aujourd'hui par le fait que les partis de droite, au Sénat et même à l'Assemblée nationale, refusent d'avancer sur ce sujet", a-t-il regretté.
"Créer un rapport de force"
"Ça bloque la voix de la réforme constitutionnelle par la voie parlementaire. Donc cela voudrait dire qu'il faudrait un référendum. Mais vous savez que pour avoir un référendum, il faut que les deux chambres soient d'accord. Donc on est encore dans le domaine parlementaire", a expliqué le député de Paris.
Selon lui, "si on veut arriver à cette grande réforme, qui a toujours été bloquée par la droite, pas par la volonté de la gauche, il faut créer un rapport de force".
Promesse de campagne
"Les Français ne sont pas xénophobes, les Français ne sont pas dans la haine de l'autre. Ils ne sont pas du tout sur la thèse du Front national qui est qu'il faudrait séparer quelque part les Français de souche des Français de papier, de ceux qui le sont devenus. Ils ne sont pas là-dessus, majoritairement".
Le 6 mai, François Hollande avait affirmé que le texte législatif accordant aux étrangers non communautaires le droit de vote aux élections locales - promesse de campagne - serait "de nouveau proposé" avant la fin du quinquennat.
