"Chez nous, le pouvoir serait au bout non pas du fusil, mais du sexe masculin", dit Nicolas Domenach

"Les jeunistes sont aveugles, qui ne voient dans les rides des stars de la télé que le chemin vers le cimetière des célébrités, et non pas le pèlerinage vers la maturité", analyse Nicolas Domenach. Il poursuit : "De même sont aveugles ceux qui, à droite, croient que la primaire se jouera sur la jeunesse, la vitalité, la virilité exacerbée". Il cible Nicolas Sarkozy, "qui persiste à mettre en scène sa suprématie d'homme qui 'en a', par rapport aux chapons qui n'en auraient pas". Notamment François Hollande, qui serait une "couille molle" selon ses propos rapportés par le Canard Enchaîné. François Fillon ? "Un eunuque, encore selon notre maître étalon".

"Chez nous le pouvoir serait au bout, non pas du fusil mais du sexe masculin", analyse le journaliste. Il rappelle Jacques Chirac qui revendiquait cette "gauloiserie macho". Pour l'ancien chef de l'État, les couillus étaient devenus introuvables car "la greffe de couilles était impossible faute de donneurs".

En 2012, le chant du coquelet de Nicolas Sarkozy n'a plus fonctionné

Nicolas Domenach

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