Ces ex-maires qui découvrent les vacances

Ce matin, nos anciens élus sont à la Une de la Charente Libre. Après avoir mis fin à leur carrière politique, ces ex-maires racontent leur nouvelle vie. - La revue de presse de 8h40, du 14 août 2014.

Camille Crosnier

00:04:48

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Ils étaient aux affaires depuis des années et leur vie politique s'est arrêtée en mars dernier. Pour la Charente Libre, ces ex-maires acceptent de revenir sur le changement radical effectué dans leur vie, après une carrière politique.

Dans son article Charente : les ex-maires découvrent les grandes vacances, le journal rapporte le témoignage de trois anciens élus municipaux qui ont renoncé à leurs fonctions : ils livrent leurs impressions et racontent leurs nouvelles activités.

Pour Jean-Paul Kerjean, ancien maire de Roullet-Saint-Estèphe durant trois décennies, rendre les clés de l'Hôtel de ville a été "très très dur". Il affirme qu'il n'a "pas encore fait le ménage dans sa tête ni dans ses affaires". De son côté, René Vignerie, élu à Barbezieux de 1995 jusqu'en mars dernier, le détachement a été plus facile. L'ancien locataire de la mairie assure même que "la page est bel et bien tournée".

En ce qui concerne leurs nouvelles occupations, Jean-Claude Beauchaud (premier magistrat de Gond-Pontouvre de 1983 à mars 2014) a trouvé son bonheur en cultivant son jardin. Il repique ses poireaux, cueille ses tomates et ramasse ses mirabelles.

Les phrases creuses de nos politiciens

Dans leurs interventions médiatiques, nos responsables politiques usent et abusent d'expressions passe-partout. À force de les entendre à tout bout de champ, elles finissent par sonner creuses. Dans son article Ces phrases creuses qui nous gouvernent, paru ce jeudi, L'Opinion s'est amusé à les répertorier.

Le quotidien débute sa compilation par le "je suis droit dans mes bottes" d'Alain Juppé : une expression qu'il a prononcé pour la première fois en 1995. Récemment, elle a été modernisée par Jean-Marc Ayrault. L'ancien Premier ministre l'avait transformé en "j'assume" : une phrase clichée aussitôt reprise par Arnaud Montebourg, Manuel Valls ou encore Lionel Jospin.

Parmi tous ces politiciens sujets à des tics de langage, François Hollande est le champion toute catégorie. Le président dispose de tout un arsenal de phrases et d'expression fétiches. Dans son répertoire très fourni, on peut citer : "le message des Français doit être entendu", "la France est un grand pays" ou encore "la priorité des priorités".

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