Les alliés des États-Unis sont sortis consternés de leur sommet à l'Otan mercredi 11 juillet, après que Donald Trump les a sommé de respecter l'engagement pris en 2014 de consacrer 2% de leur PIB à la défense en 2024, avant de leur demander de faire passer ces dépenses à 4% de leur PIB.
"Cette approche comptable est un peu absurde", a expliqué le chef de la diplomatie luxembourgeoise Jean Asselborn. "L'Otan n'est pas un marché où l'on peut acheter la sécurité", a renchéri Roumen Radev, le président de la Bulgarie.
Donald Trump a réitéré sa demande dans un tweet, demandant même que les États-membres portent leurs dépenses de défense à 2% de leur PIB "IMMÉDIATEMENT". Une quinzaine de pays sont encore sous cet objectif, notamment l'Allemagne, le Canada, l'Italie et l'Espagne. Mais la déclaration commune adoptée par les dirigeants de l'Otan mercredi 11 juillet ne fait aucune mention de cette requête.
Arrivé très remonté à Bruxelles, Donald Trump avait déjà accusé l'Allemagne d'être "complètement contrôlée par la Russie". Il avait changé de ton après une rencontre avec la chancelière allemande Angela Merkel, assurant avoir avec elle "de très bonnes relations". "Nous sommes des partenaires, nous sommes de bons partenaires et nous souhaitons continuer à coopérer à l'avenir", a-t-elle simplement commenté. Jeudi 12 juillet, les alliés de l'Otan se concentreront sur l'Afghanistan et l'Ukraine, en s'efforçant de calmer l'atmosphère électrique de la veille.
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