"Le PDG de GlobalPost Philip Balboni confirme que la première rançon exigée par les ravisseurs de Jim Foley était de 100 millions d'euros", a déclaré un porte-parole du site d'informations américain.
Le journaliste travaillait pour GlobalPost lorsqu'il a été enlevé en novembre 2012 en Syrie.
Mercredi, Philip Balboni avait affirmé avoir été en contact, ainsi que la famille Foley, avec les jihadistes de l'Etat islamique (EI), qui selon lui, avaient "exprimé au départ le désir de négocier" la libération de M. Foley.
Philip Balboni, interrogé par CNN, a expliqué que "les ravisseurs n'ont jamais réellement négocié" sur la somme demandée mais simplement fait part de leurs exigences au cours de moins d'une dizaine de contacts.
"Nous n'avons jamais pris cette somme de 100 millions d'euros au sérieux", a-t-il relevé, précisant qu'il avait cherché avec la famille du journaliste à réunir des fonds correspondants aux montants qui auraient été versés pour obtenir la libération de plusieurs otages européens plus tôt cette année.
Les sommes évoquées --aucun gouvernement n'a reconnu le paiement de rançons-- "étaient très inférieures" à ce qui était demandé par les jihadistes en échange de James Foley.
Mais les négociations n'ont jamais avancé et les ravisseurs ont gardé le silence jusqu'à ce que la famille reçoive un message des ravisseurs les prévenant que leur fils allait être tué. Et le 13 août, ils ont diffusé une vidéo montrant l'exécution du journaliste de 40 ans.
Interrogée lors de son point de presse quotidien, la porte-parole du département d'Etat Marie Harf a rappelé que son gouvernement "ne faisait pas de concessions aux terroristes".
"Nous ne payons pas de rançons" afin de ne "pas financer le terrorisme", a martelé la responsable américaine, évaluant à "des millions de dollars" la manne des rapts perçue en 2014 par les jihadistes de l'EI.
"Nous appliquons cette politique depuis très longtemps. Pour protéger nos ressortissants à l'étranger et aussi pour ne pas fournir aux terroristes les financements dont ils ont besoin pour perpétrer leurs actes odieux", a argumenté Marie Harf.
Elle n'a toutefois pas voulu nommer ni critiquer d'autres pays, notamment en Europe, soupçonnés de verser des rançons pour faire libérer leurs ressortissants kidnappés.
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