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L'Espagne se prépare à rapatrier un deuxième missionnaire atteint d'Ebola
Un deuxième missionnaire espagnol atteint d'Ebola sera rapatrié en Espagne depuis la Sierra Leone.
L'Espagne se prépare à rapatrier de Sierra Leone un deuxième missionnaire catholique contaminé par le virus Ebola, a annoncé le gouvernement espagnol ce samedi. Frère Manuel Garcia Viejo, âgé de 69 ans et directeur d'un hôpital dans la ville serra-léonaise de Lunsar, "a été testé positivement (pour Ebola) et a exprimé le désir d'être transféré en Espagne", a déclaré le ministère de la Santé dans un communiqué.
"Dans les heures qui viennent un appareil médicalisé du ministère de la Défense se rendra en Sierra Leone avec deux médecins et trois infirmières, ainsi que tout l'équipement nécessaire pour protéger le personnel et assurer le traitement du patient", précise le communiqué.
Directeur de l'hôpital de Lunsar depuis 12 ans
La ministre de la Santé Ana Mato s'est entretenue avec des représentants des ministères des Affaires étrangères et de la Défense "pour organiser le transfert", selon le communiqué. Garcia est membre de l'Ordre hospitalier de San Juan de Dios, un ordre catholique romain qui gère l'association caritative Juan Ciudad travaillant avec les victimes d'Ebola.
Ce samedi, il était traité dans une unité spécialisée à Freetown, la capitale de la Sierra Leone, selon un communiqué de l'Ordre, qui précise que Garcia est un médecin généraliste spécialisé en médecine tropicale, directeur de l'hôpital de Lunsar depuis 12 ans.
Deuxième jour d'un confinement général de 72 heures en Sierra Leone
Le missionnaire est membre de l'Ordre depuis 52 ans et a travaillé en Afrique pendant 30 ans, précise l'Ordre. Les autorités espagnoles n'ont pas précisé dans l'immédiat à quel moment Garcia sera rapatrié. La Sierra Leone a vécu ce samedi le deuxième jour d'un confinement général de 72 heures qui doit permettre de contenir l'expansion du virus.
En août, un prêtre espagnol de 75 ans a été le premier Européen à mourir d'Ebola au cours de l'épidémie qui sévit dans l'ouest de l'Afrique, la plus grave depuis l'apparition du virus il y a quatre décennies.
