En Égypte, Hollande et al-Sissi ont aussi évoqué les sujets qui fâchent

François Hollande est revenu de 24 heures en Egypte à l'occasion de l'inauguration du nouveau Canal de Suez, élargi d'une seconde voie, jeudi 4 août. Invité d'honneur de l'événement, il a fait l'objet d'un accueil en grande pompe. Une fois la cérémonie achevée, il a pu s'entretenir avec son homologue égyptien Abdel Fattah Al-Sissi, sur le bateau qui les a conduit du lieu de la cérémonie à celui du dîner. L'occasion d'aborder les sujets qui fâchent.

La montée de l'extrémisme et la lutte contre Daesh

Une fois la parade navale et aérienne passée, les questions diplomatiques de fond ont été abordées. La montée de l’extrémisme au Moyen-Orient et la lutte contre Daesh ont bien sûr été abordées. Fort de cette coopération qu'il a lui-même instiguée, François Hollande a présenté l'Egypte comme "un partenaire essentiel" dans la lutte contre le terrorisme.

La question du partenariat économique entre les deux pays ne pouvait pas non plus être éludée, après l'achat récent de 24 Rafale par l'Egypte à la France, dont les trois premiers ont été livrés fin juillet, et qui vont pour la première fois servir à une autre armée que l'armée française. Une preuve de confiance bilatérale, qui doit encore être accentuée par les décisions démocratiques égyptiennes.

Les droits de l'Homme et le processus démocratique

Ces questions plus épineuses ont elles aussi été posées par le chef de l'Etat. La problématique du respect des Droits de l'Homme et du processus démocratique égyptien semblait brûler les lèvres du président français. "J'ai eu la réponse que j'attendais sur le processus électoral" a expliqué François Hollande à l'issue de la rencontre.