Ebola : la missionnaire américaine touchée "va bien"

Nancy Writebol, la missionnaire américaine infectée par le virus Ebola en Afrique, se rétablit, selon son fils. Elle bénéficie d'un traitement avec un sérum expérimental.

"Elle va bien. Nous voyons son état physique s'améliorer, ses yeux s'illuminent, elle sourit et plaisante même un petit peu", a déclaré Jeremy Writebol ce mardi 12 août sur la chaîne américaine NBC. Il a précisé que les médecins pensent qu'elle devrait se remettre complètement. Mais "quand elle est arrivée mardi dernier, nous craignions vraiment pour sa vie", a-t-il ajouté. Il a précisé qu'il rendait visite à sa mère deux fois par jour.

Traitée avec un sérum expérimental

Nancy Writebol, tout comme le docteur Kent Brantly avec qui elle travaillait, a été traitée avec un sérum expérimental, le ZMapp, qui n'avait jamais auparavant été utilisé chez des humains mais s'était montré très efficace chez des singes.

L'état du Dr Brantly, 33 ans, lui aussi hospitalisé dans une unité de l'hôpital Universitaire Emory près d'Atlanta (Géorgie, sud-est), s'est apparemment amélioré plus rapidement que celui de Nancy Writebol, qui est âgée de 60 ans.

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Quelques heures après avoir reçu la première dose de ce traitement, il s'était levé et avait pris une douche, selon son entourage. A son arrivée à l'hôpital Emory, il était sorti de l'ambulance en marchant. En revanche, Nancy Writebol était allongée sur une civière et paraissait immobile.

Jeremy Writebol a aussi parlé avec le Dr Brantly. 

De son côté, l'époux de Nancy Writebol est rentré du Libéria lundi et reste en quarantaine, vérifiant régulièrement s'il a des symptômes comme de la fièvre, des douleurs musculaires, de la diarrhée et des vomissements. La période d'incubation d'Ebola va de deux à 21 jours.

Plus de 1.000 morts

L'épidémie sans précédent d'Ebola depuis l'apparition du virus en 1976 a touché 1.848 personnes et fait plus de mille morts dans quatre pays d'Afrique de l'ouest, selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Le taux de mortalité parmi les personnes infectées atteint près de 55% pour cette épidémie qui frappe la Guinée, la Sierra Léone, le Liberia et désormais le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique.