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Cannabis légal en Uruguay : débuts poussifs et avenir incertain

La loi sur la régulation du cannabis en Uruguay connaît des débuts laborieux. Des candidats à la présidentielle y sont même opposés.

La loi sur la régularisation du cannabis connait des débuts laborieux en Uruguay (illustration).
Crédit : AFP / PABLO PORCIUNCULA
La rédaction numérique de RTL & AFP
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Cette loi est unique au monde. Elle offre trois modes d'accès au produit (achat en pharmacie, culture à domicile ou appartenance à un club cannabique), l'usager ne pouvant en choisir qu'un. A ce jour, seuls les auto-cultivateurs peuvent s'inscrire, mais au 11 septembre l'Institut de régulation du cannabis n'en recensait que 378, dernier chiffre disponible.

Pour l'instant, aucune date n'a été fixée pour l'ouverture complète du registre et pour les premières plantations officielles supervisées par l'État. "Compte tenu qu'il y a plusieurs milliers de cultivateurs dans le pays, 400 en un mois, c'est peu", a déclaré Juan Manuel Varela, l'un des trois associés à la tête d'Urugrow, boutique de Montevideo dédiée à la cannabis-culture. Avec 3,3 millions d'habitants, l'Uruguay compte 150.000 consommateurs réguliers de cannabis selon les estimations officielles.

"Un manque d'information"

Une certaine "confusion" quant à l'application du texte pourrait expliquer ce démarrage poussif : la culture privée est autorisée, mais aucune graine n'a été homologuée par exemple. "La réglementation n'est pas très logique (...) Il manque de l'information", juge Manuel Varela.

Mais plus que tout, doutes et craintes sont cristallisés par l'inscription au registre national, perçue comme un frein majeur à l'application de la loi. "Si je m'inscris, ils (les autorités) viennent chez moi. Si je ne m'inscris pas, ils ne viennent pas. Pourquoi s'inscrire ?, résume le vendeur, lui-même consommateur. Je ne vois aucun intérêt à ce registre, il ne me convainc pas (...) On consomme de l'alcool ou du tabac sans s'enregistrer. Cela n'apporte rien".

Approuvé en décembre, le texte émanant d'une idée de l'ancien guérillero "Pépé" Mujica, et projet phare de son mandat qui arrive à échéance début 2015, a vu ses décrets d'application publiés en avril. Le registre sur lequel doivent impérativement s'inscrire les usagers n'est toutefois ouvert - partiellement - que depuis fin août.

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