Les analyses génétiques ont révélé que seul l'ADN du procureur argentin Alberto Nisman apparaît sur l'arme qui l'a tué, ce qui renforce l'hypothèse d'un suicide.
"Sur l'arme, le chargeur, les balles, la douille, c'est le même profil génétique qui coincide avec celui (du procureur)", a indiqué vendredi dans un communiqué la procureure Viviana Fein, chargée de l'enquête ouverte sur la "mort suspecte" de M. Nisman.
Jusqu'ici, les premiers éléments de l'enquête pointaient déjà vers un suicide d'Alberto Nisman, 51 ans, à la tête d'un parquet spécial créé en 2004 pour élucider l'attentat contre la mutuelle juive de l'AMIA (85 morts) en 1994, le plus meurtrier de l'histoire argentine.
Il a été retrouvé mort le 19 janvier dans son appartement de Buenos Aires, au matin d'une audition devant le Congrès où il devait justifier les accusations d'entrave à l'enquête contre la présidente Cristina Kirchner. Il venait d'accuser le gouvernement de protéger l'Iran de toute mise en cause, pour négocier des contrats commerciaux.
L'autopsie avait conclu qu'il n'y avait pas d'autre personne impliquée dans la mort de Nisman, suggérant qu'il s'était tiré une balle dans la tête.
Les conclusions définitives de l'enquête de la procureure Viviana Fein n'ont pas encore été rendues.
La majorité des Argentins ne croient pas à un suicide et pensent qu'il a été supprimé pour avoir publiquement accusé la présidente argentine.
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