L'affaire qui avait passionné le public du monde entier reviendra sur le devant de la scène judiciaire d'ici la fin de l'année. Le procès d'Oscar Pistorius sera examiné en appel en novembre, à la demande de l'accusation, qui milite pour un verdict plus lourd, a-t-on appris de source judiciaire ce lundi 8 juin. "Aucune date précise n'a été fixée pour l'instant
mais nous pouvons confirmer que l'appel aura lieu en novembre cette
année", a indiqué à l'AFP la cour suprême d'appel d'Afrique du Sud.
Un avis que ne partage pas Zach Modise, commissaire des services pénitentiaires d'Afrique du Sud. Le responsable recommande que l'athlète paralympique, qui purge actuellement une peine de cinq ans de prison pour avoir abattu sa petite amie Reeva Steenkamp, le 14 février 2013, bénéficie d'une remise en liberté surveillée à partir du 21 août. Dans un premier temps, Pistorius serait confiné à domicile avec une
heure seulement de liberté par jour explique Zach Modise. Si tout se
passe bien, le temps quotidien de liberté augmenterait progressivement.
Pour justifier cette libération rapide, les services pénitentiaires se
réfèrent à la loi sud-africaine : "Les textes qui encadrent sa
condamnation prévoient qu'il doit purger obligatoirement au moins un
sixième de sa peine derrière les barreaux", a expliqué le responsable.
Condamné le 21 octobre, Pistorius aura passé exactement dix mois en
prison, soit très exactement le temps minimum imposé. Il resterait
ensuite jusqu'à la fin des cinq ans sous le régime de la liberté
surveillée.
La jeune mannequin Reeva Steenkamp avait 29 ans quand Oscar Pistorius l'a abattue, durant la nuit de la Saint-Valentin 2013, en tirant quatre balles de gros calibre sur la porte de sa salle de bains où elle se trouvait. Celui que l'on surnomme "Blade Runner" clame depuis le début l'avoir tuée par accident, la prenant pour un cambrioleur et en première instance, le tribunal a estimé n'avoir pas assez d'éléments pour rejeter cette version, le condamnant pour "homicide involontaire".
Le parquet estime cependant que la loi a été mal interprétée et que Pistorius aurait dû être condamné pour "meurtre", passible d'une peine bien plus lourde, dès lors qu'il a lui-même reconnu qu'il pensait qu'un être humain se dissimulait derrière la porte des toilettes qu'il a criblée de balles. Une mauvaise interprétation qui justifie un nouveau procès en appel.
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