Travail dominical : seuls les cinq premiers dimanches, sur les quinze travaillés, pourraient être payés double

Les salariés des grands magasins vont-ils vraiment gagner à travailler le dimanche ? La question se pose de nouveau alors que les contreparties seraient minimes voire inexistantes. Selon une information de RTL, qui s'est procuré le texte rédigé par l'Union du Grand Commerce du Centre-Ville soumis aux syndicats, le projet d'accord prévoit un plafond de quinze dimanches travaillés par an et par employé. Problème ? La rémunération est décriée par les syndicats et les employés. Les cinq premiers dimanches seraient en effet payés double mais pour les dix suivants, la prime baisserait de moitié voire moins pour les derniers dimanches travaillés.

Si le travail le dimanche resterait sur la base du volontariat pour le moment, la question des nouveaux salariés inquiètent fortement les syndicats mais en cas de nouvelle embauche, travailler le dimanche serait considéré comme un jour de semaine, sans aucune compensation. Dernier point de désaccord, la garde des enfants pour les employés du dimanche. Seule la moitié des frais serait prise en charge par l'employeur et ce, dans une limite de 7 heures par jour et uniquement pour les enfants de moins de 10 ans. Les syndicats refusent en bloc ce projet d'accord. La CGT appelle même à une grève aux Galeries Lafayette le 15 octobre.