La Grèce sort à peine de six ans de récession et de réformes très dures en échange de 240 milliards d'euros prêtés par ses créanciers (Union européenne, Banque centrale européenne, Fonds monétaire international). Le plan d'aide de l'UE, qui devait s'achever le 31 décembre, a dû être allongé de deux mois.
"Il y avait trois ans, on nous avait dit : 'N'ayez pas peur, la situation est sous contrôle !'", décrypte Éric Zemmour. La Grèce était considérée comme une bonne élève, "comme l'Espagne, comme l'Irlande; comme le Portugal". Et de notre que la France était alors considérée comme le seul mauvais élève.
Le feu couvait donc sous la braise
Éric Zemmour
"Mais voilà que tout recommence", se désole le journaliste. Il a suffi que le premier ministre grec annonce des élections anticipées pour que la bourse d'Athènes plonge, et que repartent les rumeurs de sa sortie de l'euro. "Le feu couvait donc sous la braise. Le bon élève grec était toujours un cancre".
Il faudra compter avec le peuple, "cet éternel empêcheur de tourner en rond". "Il faudrait pouvoir changer le peuple grec, mais aussi le peuple espagnol qui ne voit pas non plus le résultat des efforts fournis et fait un triomphe à un mouvement anti-européen", lâche Éric Zemmour.
Pour lui, l'heure est à "la révolte des bons élèves, victimes de leurs bonnes notes". Un paradoxe apparent que la théorie économique explique fort bien, selon le journaliste.
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