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Un autocar iDBus de la SNCF
Crédit : NICOLAS MAETERLINCK / BELGA / AFP
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Un rapport est remis au gouvernement, ce mardi 26 mai, afin de présenter les solutions envisagées pour régler la question des trains intercités, le service accusant 340 millions d'euros de déficit en 2014, soit 100 millions d'euros de plus qu'il y a quatre ans.
La commission qui a planché sur la question préconise entre autres de supprimer plusieurs lignes qui ne rapportent pas assez (Bordeaux-Nice, Lyon-Bordeaux, Bordeaux-Toulouse, par exemple), ainsi que celles qui sont soumises à une trop forte concurrence (Toulouse-Hendaye, Caen-Le Mans-Tours, Clermont-Ferrand-Béziers, Hirson-Metz, Nantes-Quimper, etc).
Ces propositions interviennent quelques mois après l'annonce du projet de développement du réseau autocar dans le cadre de la loi Macron. Le rapport du jour conseille d'ailleurs de convertir certaines lignes ferroviaires en transports routiers. L'État a tout intérêt à suivre les recommandations du rapport s'il veut donner un coup d'accélérateur à son projet de transport en autocars. La SNCF n'y est d'ailleurs pas opposée. Son président, Guillaume Pépy, assurait sur RTL que son entreprise était prête à faire "plus de trajets en autocars", bien qu'elle considère que cette option sera d'abord "marginale".
La SNCF dispose déjà d'une telle activité et compte même mettre en place un service de transports en complément du train et du car "sur les trajets peu ou mal desservis par le train mais également sur les lignes où les voyageurs sont moins sensibles à la rapidité qu'au prix". Guillaume Pépy et Emmanuel Macron s'accordent sur un point : le développement du car créera des emplois. À l'heure actuelle, le transport par autocars représente 110.000 voyageurs annuels en France - c'est l'équivalent du nombre quotidien de voyageurs en intercités -, contre plusieurs millions en Allemagne et au Royaume-Uni, plus avancés dans le domaine.
Mais le gouvernement cherche-t-il pour autant à réduire la voilure en termes de transports ferroviaires de voyageurs ? Ce n'est pas ce que semble dire la SNCF, propriété de l'État. Guillaume Pépy assure en effet que le développement du car ne se fera pas au détriment des TER, alors que "les régions ont déjà investi 8 milliards d'euros dans les trains neufs". Ce n'est pas non plus ce que prévoit la commission, qui recommande de renforcer certaines lignes à fort potentiel telles que Paris-Caen et Paris-Limoges-Toulouse.
Dans sa réforme du ferroviaire lancée le 1er janvier dernier, le gouvernement assure également s'occuper de 1.000 chantiers par an, pour un investissement annuel de 1,7 milliard d'euros pour la "régénération du réseau" vieillissant, "qui a tardé à être entretenu et modernisé depuis plus de 30 ans". Une nécessité pour un réseau qui transporte chaque jour 4 millions de voyageurs.
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