Après avoir mené une guérilla médiatique et juridique, Uber a finalement jeté l'éponge la semaine dernière en annonçant la suspension de son service controversé UberPOP après un violent coup de colère des taxis. Le géant américain des VTC préfère attendre la décision du Conseil Constitutionnel fin septembre. Une décision qui a pleinement satisfait le fondateur et le président de LeCab, société de VTC concurrente, Benjamin Cardoso. Ce dernier assure n'avoir jamais été contre UberPOP. Il voulait simplement déterminer un cadre légale autour de cette activité qui met en relation des passagers avec des particuliers. L'entrepreneur envisage même de se lancer dans ce type de service si "la loi le permet".
Sur Paris, il manque 60.000 VTC, donc il y a vraiment de la place pour tout le monde.
Benjamin Cardoso, fondateur de LeCab
Benjamin Cardoso ne craint pas Uber, proposant à l'heure actuelle un service "très différent", où des chauffeurs, formés par LeCab, propose un prix fixe, quelque soit l'heure et le jour, et ce toujours en Peugeot 508 précise-t-il. Par ailleurs, il estime qu'il y a de place pour tout le monde à Paris, où son entreprise est le leader des VTC et ce de très loin assure-t-il. "Notre offre a séduit plus de 250.000 de passager sur Paris, nous avons transporté des millions de gens l'an dernier".
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