On refait le monde avec :- Nicolas Domenach
- Yvan Rioufol
- Paolo Levi
- Alain Duhamel
Le comité central d'entreprise d'Air France a tourné au vinaigre ce lundi, avec sept blessés dont un grave dans des incidents entre salariés entre dirigeants. "On ne peut passer très vite" sur ces images "d'une violence inouïe" estime Nicolas Domenach, qui critique des réactions politiques "indignes", tant du côté du Front national que d'Olivier Besancenot qui avait comparé les "sans-culottes" aux "sans-chemises". Pour le journaliste, les pilotes "ont eu leur dose" dans la polémique. Il faut plutôt s'interroger la "politique schizophrénique de l'Etat". "Il y a beaucoup d'exemples où l'Etat est contradictoire" dénonce t-il, évoquant la vente des Rafale ou l'ouverture de lignes avec le Qatar. "Ça fait partie d'un marchandage" lui répond Ivan Rioufol. "Il faudrait savoir si on soutient Air France et jusqu'où" conclut Nicolas Domenach.
"À ma connaissance, les syndicats de pilotes ne sont sont jamais distingués ni par leur subtilité ni par l'intérêt qu'ils portent à leur entreprise ni moins aux autres catégories de personnel à Air France dénonce quant à lui Alain Duhamel, qui déplore un comportement "lamentable". "C'est une compagnie sur le marché. Elle est censée se gérer elle-même et ce n'est pas à l'Etat de s'y substituer". L’élément qui choque le journaliste est le "double-jeu général" qui se joue actuellement.
Là, ce ne sont pas des révolutionnaires, ce sont des conservateurs!
Ivan Rioufol
De l'autre côté des Alpes, la compagnie Alitalia a connu un plan de restructuration drastique avec son lot de scandales. "On a trouvé quelques gros malins qui d'un côté prenaient l'argent des indemnisations et s'étaient faits embaucher par Qatar Airways" raconte Paolo Levi, qui estime qu'Air France KLM "peut tenir bon" face à la concurrence des compagnies du Moyen-Orient. Le correspondant de La Stampa déplore des incidents sont "complètement contre-productifs", qui ne facilitera pas la sortie de crise d'une compagnie en danger, qui ne pourra pas trop compter sur l'Etat.
Ivan Rioufol précise en effet que "Bruxelles ne permettrait pas" à l'Etat d'intervenir dans le sauvetage d'Air France. L'éditorialiste écarte par ailleurs le parallèle avec les "sans-culottes" de 1789 : "Là, ce ne sont pas des révolutionnaires, ce sont des conservateurs!", qui s'accrochent à un "vieux monde" qui va être éjecté. Pour lui, l’événement est révélateur, et constitue un "symptôme d'une société bloquée" qui ne peut avancer que par la violence.
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