Condamné pour abus de faiblesse sur Catherine Breillat, Christophe Rocancourt a décidé d'engager des poursuites contre la réalisatrice pour atteinte à la vie privée contre son film Abus de faiblesse, qui relate une partie de son histoire. Il avait déjà entamé la même procédure pour la sortie du livre du même nom.
"Il a eu 1 euro de dommages
et intérêts. On ne porte pas deux fois atteinte à la vie privée quand elle est
déjà divulguée. Il n'a pas vu le film, l'avocat non plus, enfin c'est dans
leurs rêves", commente-t-elle. Elle ajoute : "Il braille pour faire
du bruit, il a le droit à l'oubli comme escroc, oui, pas comme une personne qui
a abusé de la faiblesse de quelqu'un… Tout ça est pitoyable".
Il a le droit à l'oubli comme escroc, oui, pas comme une personne qui a abusé de la faiblesse de quelqu'un
Catherine Breillat
La réalisatrice dénigre Christophe Rocancourt : "C'est un produit toxique". Condamné à 16 mois d'emprisonnement dont 8 fermes et 578.000 euros d'amende, l'escroc ne l'aurait, selon ses dires, pas remboursée. "Il est carreleur intérimaire à l'heure actuelle, c'est grotesque (...). Il a fait appel, il a envoyé un chèque de 2.200 euros, puis encore plus soudainement un chèque de 700 et des centimes (...). C'est du vent, c'est pour essayer d'impressionner", conclut-elle.
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