On attendait une entrée en matière tranquille pour un PSG privé de pas mal de stars et toujours en préparation, mais il faut bien avouer que l'équipe parisienne a déroulé son Trophée des champions et a disposé de Guingamp très vite. Sur les ailes d'un Ibrahimovic décisif et en jambes, cette équipe semble prête avant même le premier match du championnat.
Vainqueurs sans trembler, les Parisiens ont lancé un message à la concurrence en Ligue 1, et il faudra être très bon sur 38 matches pour perturber cette équipe avide de progression et de grandeur. Avec les prochains retours de Thiago Silva, Lucas, David Luiz ou encore Maxwell et Matuidi, ce groupe sera redoutable.
Devant un public du Stade des Travailleurs acquis à la cause du PSG et en extase dès que Zlatan touchait le ballon, le PSG a profité de la forme de son joueur star pour tuer le match au bout de 20 minutes. Dès la 9e minute, le Suédois profitait d'un travail collectif remarquable pour se retrouver à 18 mètres plein axe. Feinte, frappe limpide et but ! Une finition parfaite. Le jeu du PSG était fluide et les remplaçants habituels se fondaient parfaitement dans un collectif désormais rôdé depuis plus d'une saison.
Pastore assurait le jeu à la baguette, et les ailes répondaient présentes. À la 20e minute, Ongenda centrait de la droite vers Bahebeck qui n'a pas pu reprendre, la faute à un plaquage de Kerbrat dans la surface. Penalty ! Zlatan Ibrahimovic signait le doublé sans sourciller. On ne voyait pas Guingamp revenir, tant les Bretons semblaient ne pas avoir les moyens techniques pour faire la différence.
À la demi-heure de jeu, le match aurait pourtant pu basculer. M. Turpin sifflait une obstruction de Marquinhos sur Beauvue dans la surface, une chance pour l'EN-Avant de revenir dans le match. Sirigu n'entendait pas laisser de suspense au match et a stoppé le penalty de Yatabaré. La seule vraie opportunité était passée. Le PSG a géré jusqu'à la pause, et peut être même ensuite jusqu'à la fin du match.
Si le public n'a pas eu de frissons ou de spectacle durant la deuxième partie du match, c'est parce que le PSG avait le ballon et tenait un rythme lent, à sa mesure et en s'économisant dans une ville à la chaleur lourde et humide. Cavani, entré à l'heure de jeu, a eu une occasion de marquer, mais il l'envoyait au-dessus. L'entrée de Lucas mettait un peut de percussion, mais trop peu pour changer le match. Paris remporte le premier titre de la saison et attend donc de pied ferme Reims pour l'ouverture de la L1.
Commentaires