L'enjeu de la phase de groupes de l'Europa League, que Lille et Guingamp sont assurés de disputer, est de taille pour les deux clubs rivaux. Pour l'OL, une absence en septembre sur le plan européen serait une première depuis 1997 et accentuerait son déclin. L'ASSE voudra de son côté confirmer son essor après avoir échoué la saison dernière en barrages.
Mais l'enjeu est également national : depuis mardi 26 août, la France n'est plus que 7e à l'indice UEFA, derrière la Russie. Rester à cette place à l'issue de la saison actuelle signifierait la réduction du nombre de clubs qualifiés pour la Ligue des champions en 2016-2017 de trois représentants à deux (un pour les poules, un pour le 3e tour préliminaire).
Problème : tous les voyants sont au rouge à Lyon, qui reste sur trois défaites consécutives (deux en L1, une en C3) et se voit privé de neuf joueurs pour blessure (Grenier, Gourcuff, Fofana, Fekir, Bisevac, Umtiti, Bedimo, Yattara, Benzia), d'un joueur parti à Nice (le jeune Plea) et d'un autre suspendu après son exclusion à l'aller, le défenseur central Rose. Le capitaine et milieu défensif Gonalons pourrait du coup dépanner en charnière, associé à Koné. À l'aller, l'OL s'était incliné 2-1 face aux Roumains de l'Astra.
Saint-Etienne sort pour sa part d'une semaine délicate, entre son revers en Turquie (1-0) et son 0-0 face à Rennes en L1, et doit préparer son déplacement à Paris dimanche. Mais le rendez-vous européen à Geoffroy-Guichard est capital pour faire progresser l'ASSE, et Christophe Galtier dispose de ressources dans son effectif. Il pourrait aligner Van Wolfswinkel et Gradel.
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