On refait le monde avec :
- Nicolas Domenach,
- Alain Duhamel
- Jean-Luc Mano
- Roland Cayrol
Karim Benzema, très déçu de son éviction de l'équipe de France pour l'Euro 2016, s'en prend à son tour à Didier Deschamps. Dans un entretien au quotidien sportif espagnol Marca, l'avant-centre fournit les mêmes hypothèses qu'Éric Cantona qui a accusé Didier Deschamps de racisme, quant à sa non-sélection chez les Bleus pour la compétition européenne de football : "Deschamps a cédé sous la pression d'une partie raciste de la France", déclare-t-il à Marca dans une interview publiée ce mercredi. Des déclarations qui ont fait réagir les politiques de tous bords et en premier lieu l'extrême droite. Marion Maréchal-Le Pen propose que le joueurs français aille jouer pour "son pays", l'Algérie. De son côté, l'avocat de l'attaquant madrilène, Éric Dupond-Moretti, défend son client victime d'une "bataclanisation" des esprits.
Face à toute cette polémique, Roland Cayrol a une réponse claire et simple : "Il aurait pu la fermer". Malgré tout, le politologue regrette la non sélection de Benzema, comme celle de Ben Arfa, d'ailleurs. "Pour Benzema, on nous a expliqué qu'il n'était pas sélectionnable, le Premier ministre s'y était même mis, alors qu'il n'a pas été condamné, il est donc présumé innocent". Pour lui, cette double absence permet les dérapages. Et, si "on peut comprendre cet excès de la part de quelqu'un qui a été sorti d'une équipe où il méritait d'être", les dérapages des politiques, eux, sont "le plus navrant". "Benzema est aussi français que Marion Maréchal-Le Pen", s'emporte-t-il. "Et Sarkozy, qui y voit les effets du communautarisme encouragé par Hollande, mais qu'est-ce que c'est que cette histoire ?"
Même réaction affligée de la part de Jean-Luc Mano : "Ça fait maintenant une dizaine d'heures que, juste avant le levé de rideau de l'Euro, on a une sorte de championnat de France de la stupidité". Que ce soit de la part du joueur qui fait une déclaration "absolument pas justifiée ni justifiable" ou des politiques "qui font comme si c'était l'affaire du siècle,et sont évidemment ridicules". Le conseiller en communication rappelle quand même que Benzema n'est pas aidé par ses déclarations passées qui laissent penser que "l'amour du maillot tricolore" n'est pas forcément "sa première préoccupation".
Pour Nicolas Domenach, "il a donné la preuve que Deschamps a eu raison de ne pas le sélectionner". Non seulement parce qu'il est impliqué dans l'affaire Valbuena mais aussi parce qu'il nuit à la cohésion de l'équipe. "Je vous rappelle que Karim Benzema est mis en examen pour tentative de chantage et extorsion de fonds et que ça a quand même troublé un certain nombre de joueurs de l'équipe de France." Pour le journaliste, Didier Deschamps a simplement décidé de donner "priorité à l'esprit d'équipe".
Car le racisme ambiant invoqué par Karim Benzema n'est pas un argument valable. "On est dans un pays où il y a du racisme" reconnaît Alain Duhamel, mais "depuis deux ans, il y a eu pas mal d'études qui ont été faites, qui ont montré que, globalement, il n'y avait pas d'augmentation du racisme". "Tout ça n'est pas français, c'est international", rappelle l’éditorialiste qui regrette la sortie du sportif. Car "s'il y a quelque chose qui est un symbo