Une grande compétition de football comme l'Euro 2016 draine et génère des sommes très importantes, liées aux divers revenus et aux partenaires de l'UEFA dans la compétition. Des sommes reversées en partie aux fédérations participantes et aussi aux joueurs sélectionnés à la suite de négociations menées au seins des équipes. Et l'équipe de France n'échappe pas à la règle. Noël Le Graët a donc dû négocier avec les représentants des joueurs, en l'occurrence Hugo Lloris (le capitaine), Patrice Evra (le leader du vestiaire) et Blaise Matuidi (un taulier du groupe).
"J'ai réuni les délégués. Je leur ai exposé le tableau des primes qu'ils connaissaient déjà , puisque l'habitude de la Fédération c'est de reverser 30% des sommes données par l'UEFA ou la Fifa, selon la compétition, aux joueurs", a indiqué le patron du football français.
"En cas de victoire, chaque joueur touchera 300.000 euros. J'aimerais bien payer, croyez-moi ! Ce sont des sommes très acceptables", a expliqué Noël Le Graët. Mais si la victoire sera rémunératrice (bien que ce soit moins que le salaire mensuel de beaucoup de joueurs français), passer les tours de compétition aussi. Ainsi les joueurs de Didier Deschamps toucheraient 250.000 euros en cas de finale, 210.000 en cas de qualification en demi-finale et 165.000 pour les quarts.
Ainsi, aucun centime ne sera versé en cas d'élimination avant le top 8 continental dans cet Euro 2016 à domicile. Une habitude désormais chez les Bleus à qui la FFF demande d'avoir des objectifs minimaux avant de payer des primes de résultats. En 2014, la Coupe du monde s'annonçait moins rémunératrice en cas de sacre, avec "seulement" 200.000 euros par joueurs. Les championnats d'Europe sont donc plus rémunérateurs, ainsi en 2012 une victoire des hommes de Laurent Blanc auraient reçu 320.000 euros.
En outre cette année, un geste a été consenti par le groupe qui a décidé de garder de côté 5% des sommes versées par la FFF afin de les distribuer aux réservistes. Quant à Didier Deschamps et son staff, ils ne sont pas concernés par ces sommes. S'il y a négociation ce sera à part. Le sélectionneur touche 166.000 euros de salaire mensuel. Une somme réévaluée après sa prolongation de contrat jusqu'en 2018, il touchait 150.000 euros lors de ses deux premières années chez les Bleus. Un salaire confortable mais loin de celui de son homologue anglais (5 millions par an) mais aussi de son salaire à l'OM (300.000 euros par mois).
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