C'est une petite révolution qui s'annonce. Le président de la Fifa, Gianni Infantino parle même de "nouvelle ère dans le football". Ce samedi 3 mars, l'Ifab, l'instance qui fixe les règles de ce sport, a adopté à l'unanimité l'introduction de l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR). L'arbitrage vidéo pourra donc être utilisé en Russie cet été, lors de la Coupe du monde (qui se déroulera du 14 juin au 15 juillet).
Cette aide technologique, qui selon le président de la Fifa "aidera à améliorer l'intégrité et la justice dans ce sport" pourra s'appliquer uniquement lors de quatre cas : valider ou non un but, attribuer ou non un carton rouge, analyser une action pouvant valoir penalty et corriger une erreur d'identification d'un joueur sanctionné.
"C'est une nouvelle importante dans le football. Ce sujet était discuté depuis des décennies. On avait décidé de tester la VAR en mars 2016, parce que si on ne l'essaie pas, on ne saura jamais si ça marche", a expliqué Gianni Infantino en conférence de presse. Et au bout de cette phase d'essai, "on est arrivés à la conclusion que la VAR est bonne pour le football, pour l'arbitrage, qu'elle amène plus de justice, et c'est pour cela que nous l'avons approuvée", a-t-il poursuivi.
L'arbitrage vidéo a déjà été testé dans plusieurs championnats et coupes depuis 2016, et notamment lors de la coupe des Confédérations en 2017. Elle a ainsi permis de corriger, d'éviter des erreurs mais aussi de réduire le nombre de contestations. Il y a cependant eu quelques couacs, avec notamment de longs moments de confusion hachant certaines rencontres.
C'est peut-être pourquoi l'UEFA, moins convaincue, a décidé de ne pas avoir recours à ce procédé pour la Ligue des champions 2018-2019. En revanche, l'arbitrage vidéo fera lui son entrée dans le championnat français la saison prochaine en Ligue 1.
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