Pascal Praud, qui a suivi la rencontre Angleterre-Tunisie lundi 18 juin - un doublé d'Harry Kane a sauvé in extremis les Trois Lions du piège face aux Aigles de Carthage (2-1) -, avoue être agacé par l'utilisation de l'arbitrage vidéo en Russie. Une technologie pour laquelle il milite pourtant.
"Je ne comprends mal son application dans ce Mondial. Hier soir, il y a deux pénalties oubliés pour les Anglais", déclare le journaliste. "Alors je rappelle que soit l'arbitre réclame la vidéo s'il a un doute, soit il est prévenu s'il a manqué quelque chose. Parfois c'est le cas, et parfois non. Donc incohérence", déplore-t-il.
"Exemple avec Angleterre-Tunisie. Exemple aussi avec le but des Suisses contre le Brésil dimanche (17 juin) : l'attaquant Zuber pousse Miranda quand il marque le but, et cette faute n'est pas sanctionnée", ajoute Pascal Praud.
"J'étais pour la vidéo. Encore faut-il qu'elle soit cohérente, régulière, homogène", tonne-t-il. "Si elle est appliquée on-ne-sait-quand, on-ne-sait-comment, au petit bonheur la chance, c'est évidemment un souci", déplore le journaliste.