Il y a quatre ans, lors du Mondial 2010 en Afrique du Sud, elle avait passé un savon aux joueurs de l'équipe de France après l'épisode du bus de Knysna. Lundi, Roselyne Bachelot était "devant le poste" pour "regarder avec beaucoup d'affection et d'attention" la bonne entrée en matière des Bleus face au Honduras pour la Coupe du monde au Brésil.
La chroniqueuse du Grand 8 sur la chaîne de la TNT D8 a particulièrement apprécié "le sang-froid" dont ont fait preuve les coéquipiers de Karim Benzema "vis-à-vis des agressions de l'équipe hondurienne qui a véritablement joué la brutalité".
Un match "rassurant" en somme, même si "toutes les inquiétudes ne sont pas levées", tempère l'ancienne ministre des Sports de Nicolas Sarkozy. "Les hommes restent les hommes, je ne crois pas au changement des hommes mais à celui de l'encadrement", formalise-t-elle.
En 2010, "les chefs étaient défaillants", assure-t-elle. "C'est ça qui fait une équipe, en politique, en sport, dans une armée, ce sont eux qui créent un esprit", continue-t-elle pointant des défaillances "au niveau de l'encadrement direct avec Domenech" et brocardant "la Fédération, pas mauvaise mais totalement absente".
Le renouveau des Bleus est à mettre à l'actif de Didier Deschamps, "un vrai chef, qui connaît admirablement ses joueurs et sait comment on créé du lien dans une équipe", estime l'ancienne ministre qui ajoute que "le fait que Ribéry ne soit pas retenu pour des raisons de santé" a pu "jouer en faveur de l'équipe de France, dans sa cohésion (...), parce qu'il était très emblématique, beaucoup plus que d'autres, des difficultés qui ont surgi à Knysna".
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