Depuis le début de la Coupe du monde, l'équipe de France déploie un jeu séduisant qu'elle agrémente d'un impact physique dont tous ses adversaires ont fait les frais. Lors de leur premier match face au Honduras, qui promettait un défi physique relevé, les Bleus ont parfaitement répondu dans les duels et dans la conquête du ballon.
Face à la Suisse, Olivier Giroud a montré que la tendance n'allait pas s'inverser. Dès la 7e minute de jeu, l'attaquant français a, sans le vouloir, envoyé ses crampons dans la figure de Steve Von Bergen sorti en sang du terrain et victime d'une fracture du "plancher orbital".
Lors de son dernier match de poule face à l'Équateur, l'équipe de France ne s'est pas montrée plus tendre et Blaise Matuidi, intraitable au milieu de terrain, a encore une fois envoyé un adversaire se faire soigner sur le côté après un choc tête contre tête. Plus de peur que de mal pour Christian Noboa qui, affublé d'un étrange pansement, est rentré en jeu et a pu terminer le match.
Qualifiés pour les quarts de finale, la France et Blaise Matuidi ont encore une fois montré qu'il fallait être solide pour leur faire face. Après une très vilaine faute qui aurait dû lui valoir un carton rouge, le milieu de terrain du Paris Saint-Germain s'est platement excusé auprès d'Ogenyi Onazi. Après coup, le Super Eagle a posté sur son compte Twitter une photo de lui... Plâtré.
Malgré ces différentes blessures, aucun joueur de l'équipe de France n'a encore été exclu. Cependant, le huitième de finale face au Nigeria continue de faire polémique en raison des récentes déclarations du sélectionneur Stephen Keshi qui qualifiait de "honteuse" la prestation arbitrale.
Non sanctionné, Mamadou Sakho (auteur d'un coup de coude volontaire sur un joueur équatorien) et Olivier Giroud, coupable pour le même chef d'accusation que le défenseur de Liverpool, ont, comme Blaise Matuidi, échappé à une sanction de la part de la commission de discipline de la Fifa. Face à la polémique naissante, Didier Deschamps s'est montré quelque peu agacé mais a livré ses explications quant aux attitudes musclées de ses joueurs.
Je ne pense pas que ce soit quelque chose qui ait influencé nos résultats
Didier Deschamps
"Moins vous en parlerez, mieux c'est", a d'abord expliqué Deschamps, visiblement quelque peu agacé par le sujet. "Il y a eu d'autres gestes plus que limites sur d'autres matches, a-t-il ensuite ajouté. Il y a des duels et on a aussi des joueurs qui vont dans les duels. Je ne vais pas me plaindre, mais il y a une telle intensité dans les matches, du rythme. Il suffit d'arriver un dixième en retard et ça peut faire des fautes spectaculaires."
Interrogé sur la semelle de Blaise Matuidi sur le Nigérian Onazi, Deschamps s'est dit "désolé" pour le joueur et a souligné ne pas craindre une punition a posteriori de la part de la Fédération internationale de football.
"Blaise est allé s'excuser. Je n'ai pas le sentiment qu'on soit favorisé. Il y a des faits de jeu, peut-être que si j'étais Nigérian, je dirais l'inverse, mais je ne pense pas que ce soit quelque chose qui ait influencé nos résultats."
Face à l'Allemagne en quart de finale, la France aura à faire à une équipe réputée physique. Les Bleus seront inévitablement scrutés par les arbitres qui sont désormais prévenus.
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