Le rassemblement du XV de France à Marcoussis pour préparer le premier match du Tournoi des VI Nations, face à l'Italie le 6 février (15h25) au Stade de France, a débuté dimanche 24 janvier dans la soirée. Par ailleurs, les Bleus vont voir leur système de rémunération changer. Les joueurs ne seront plus payés en fonction du nombre de matches joués et gagnés mais du classement final.
Cette politique, amorcée lors de la dernière Coupe du monde, est en parfaite adéquation avec le discours de Guy Novès, qui estime que les joueurs "représentent une nation. J'aimerais qu'ils aient les valeurs qui animaient les joueurs de rugby il y a trente ans, c'est-à-dire qu'ils ne viennent que pour défendre leurs partenaires, leurs copains, en ayant qu'une seule idée, c'est que les gens autour soient fiers d'eux".
On ne peut pas reprocher aux patrons d'entreprise de prendre des parachutes dorées et faire le contraire
Le président du syndicat des joueurs
L'accord, signé par la Fédération française de rugby et Provale, le syndicat national des joueurs, sera expliqué aux joueurs lundi 25 janvier dans la soirée à Marcoussis par Robins Tchale-Watchou. "On ne peut pas reprocher aux patrons d'entreprise de prendre des parachutes dorées et faire le contraire, explique le président de Provale. Aucun citoyen français ne sera gêné de comprendre qu'on a donné une prime intéressante à une équipe de France qui a gagné un Grand Chelem. Tout le monde dira : ils l'ont mérité".
Cette méthode incitative est déjà approuvée par le 3e ligne Damien Chouly. "Moi, ce n'est pas ce qui me motive en premier. Une prime, ça a pour but de récompenser les objectifs atteints, donc tant mieux". Concrètement, un éventuel Grand Chelem rapporterait plus que les 80.000 euros promis sous l'ère Philippe Saint-André, mais jamais accordés faute de résultats.
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