L'ambiance promet d'être électrique, mercredi 17 août, dans un choc opposant les handballeurs français à leurs homologues de la "Seleção Masculina de Handebol". D'un côté, le Brésil, pays hôte des Jeux et déjà tombeur de la Pologne en poules, mais surtout de l'Allemagne, pourtant championne d'Europe en titre.
De l'autre côté du terrain, la France, double championne olympique après Pékin et Londres et sélection la plus décorée de tous les temps dans une discipline qu'elle connait sur le bout des doigts. Et les Experts ne s'en cachent pas : en 2016, à Rio, ils visent un triplé historique.
Bien sûr, les jaunes et verts sont portés par un public exceptionnel, un de ceux qui encouragent leurs équipes autant qu'ils conspuent leurs adversaires. Mais les Français en ont l'habitude. Mieux, ils sont portés par ce type d'ambiance. En 2014, pour leur dernier titre de champion d'Europe - le troisième -, c'est le Danemark qui en avait fait les frais. Chez lui, le pays hôte avait dû s'incliner en finale face à la redoutable machine à gagner tricolore.
Un an plus tard, rebelote : les hommes de Claude Onesta se déplacent jusqu'au Qatar et prennent le meilleur sur le champion d'Asie en titre. D'ailleurs, contre la Seleção et son public survolté, l'entraîneur historique des Bleus compte bien faire parler l'expérience d'un groupe qui a fait ses preuves, comme il l'expliquait au Parisien ce mercredi : "On ne peut pas jouer à ce niveau de performance et avoir le palmarès qui est le nôtre si on se met à avoir peur des publics hostiles. Le soutien populaire est un avantage qui réduit parfois les écarts de niveau. Mais dans certaines circonstances, le poids du public peut aussi devenir lourd à porter", analysait-il.
Mieux encore : ce mercredi, à Rio, cette même ambiance survoltée acquise à leur adversaire pourrait bien donner des ailes aux Experts, comme en témoignait Valentin Porte avant même l'annonce du tableau final : "Ça nous mettrait en rage d'avoir une salle entière contre nous", annonçait déjà l'ailier tricolore dans une déclaration aux allures prémonitoires. En 2009, en finale du mondial, et face aux 15.000 supporters croates qui les sifflaient pour pousser leur équipe, les Bleus n'avaient d'ailleurs pas flanché, ramenant dans leur besace le premier titre mondial de la "génération Karabatic". C'était il y a 7 ans et la France a presque tout raflé depuis.
Seule chance de trébucher sur la route vers le triplé olympique historique qui tend les bras à ces Bleus : sous-estimer l'adversaire, seulement dixième à Athènes en 2004, pour le meilleur parcours de son histoire en olympiades. "Ne faisons surtout pas l'erreur de les prendre de haut", prévient d'ailleurs Vincent Gérard, un des gardiens tricolores. En cas de victoire face au Brésil, ce mercredi à 15 heures, les Experts retrouveront le vainqueur du match entre l'Allemagne et le Qatar, qui s'affrontent à 18h30.
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