Un peu plus de quatre milliards de dollars de budget de fonds privés, des installations héritées des Jeux de 1984 et un lobbying puissant toujours efficace : faut-il trembler devant cet adversaire made in USA ?
Il y a d'abord l'avis officiel, celui d'Étienne Thobois, le directeur général de la candidature Paris 2024. "On respecte le règlement du CIO qui nous dit de ne pas commenter les autres candidatures. On se concentre sur notre projet. Ce qu'on peut dire, c'est que c'est bien pour le mouvement olympique, pour le mouvement sportif international qu'il y ait une compétition entre des grandes villes (...) En tout cas, c'est très stimulant".
Il faudra qu'on soit mariols, intelligents, fins, parfois peut-être agressifs
Thierry Rey, champion olympique de judo en 1980
Lui aussi est impliqué, mais peut-être moins menotté : l'ancien champion olympique de judo Thierry Rey. "Paris doit redouter de toutes les candidatures, estime-t-il. Chacun ira à sa manière défendre son dossier. Il faudra qu'on soit droits dans nos bottes, qu'on soit mariols, intelligents, fins, parfois peut-être agressifs, mais avec un grand sourire aux lèvres et une grosse envie".
Jeudi 3 septembre, les ambassadeurs de Los Angeles seront à Lausanne pour répondre à l'invitation du CIO. Paris a déjà passé ce premier grand oral il y a quelques semaines. Conclusion de Denis Masseglia, le président du Comité national olympique et sportif français : "La compétition sera d'autant plus belle qu'elle est relevée". On le rappelle, l'élection de la ville hôte des Jeux de 2024 aura lieu en septembre 2017.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.