Alain Souchon, Renan Luce et Zazie présentent "Le Soldat Rose 3"
INVITÉS RTL - Zazie, Renan Luce et Alain Souchon évoquent le troisième et dernier volet des péripéties musicales du "Soldat Rose", qui se déroule dans une fabrique de jouets.

Après deux albums couronnés de succès, Le Soldat Rose revient pour une troisième et dernière fois, cette fois-ci dans une fabrique de jouets. Le tout mis en musique par les Souchon père et fils. On y retrouve la voix d’Alain Souchon, bien sûr, mais aussi celles aussi de Zazie et de Renan Luce.
Le disque, qui sort vendredi, parle avant tout aux enfants. Un facteur déterminant pour les chanteurs qui participent au projet. Comme le confie Zazie : "Quand ma fille est née, le premier Soldat Rose était un peu en boucle. De plus, j’aime quand on ne prend pas des enfants pour les idiots." Il faut dire que Le Soldat Rose est une œuvre intelligente, construite en famille.
Alain Souchon a donc travaillé son album avec ses fils, Pierre au piano, Ours à la guitare. Pourtant ils n’ont pas tout composé ensemble, façon ermites avec leurs instruments. "Ce fut individuel au départ, et collégial après", commente l’artiste et père de famille. Quand il en parle au micro de RTL, Alain Souchon, passionné, ne peut s’empêcher de faire du "air guitar", sous les regards amusés de Zazie et Renan Luce.
Mais l’album est
aussi fort de nombreuses autres collaborations. On peut citer aussi Sandrine
Kiberlain, Laëtitia Casta, Jean-Louis Aubert
Calogero et Gaétan Roussel. À noter que Renan Luce, comme Alain Souchon,
était présent sur le précédent volet du Soldat Rose, mais cette fois-ci il
incarne ledit héros. La consécration ! "C’est un honneur de revêtir
ce costume" avoue-t-il.
Des histoires qui défendent la différence
Dans cette fabrique de jouets, il y a aussi des jouets cassés, au rebut, Les Recalés, titre où Zazie donne de la voix non sans fierté. "Cette petite poupée qui a morflé, elle a un œil qui sort très légèrement de son orbite avec un ressort, note la chanteuse. Quand on s’adresse aux enfants, c’est pas mal que la différence soit marquée !"
Le côté enfantin de l’album est aussi représenté par le choix et la qualité des instruments choisis. Comme le banjo, le ukulélé. Même si Alain Souchon s’en défend : "Ce sont des instruments ludiques, pas forcément pour les petits ! C’est avant toute une affaire de sonorité…"
Mais cet opus sera-t-il véritablement l’ultime ? Alain Souchon laisse planer le doute, d’un air sibyllin : "Je crois que c’est le dernier oui… mais je ne suis pas le chef !" Ou comment laisser avec beaucoup d’amabilité des points de suspension.
Lire la suite