Dommage : elle me plaisait bien, cette idée selon laquelle une belle blonde à raisonnablement forte poitrine était forcément, comment dire..."peu cérébrale" ! Élodie Gossuin prouve le contraire ce soir dans Qu'est-ce que je sais vraiment ? sur M6. Tant pis ! Vivante et surtout brillante, elle impressionne les 300 étudiants candidats après avoir longtemps impressionné la pellicule des photographes. La voilà qui répond déjà quand, de l'autre côté de l'écran, j'en suis encore à tenter de comprendre le libellé.
On connait l'adage "Quand je me regarde je me désole, quand je me compare je me console". C'est l'inverse pour moi, où "Quand je me compare je me désole". Car on le sait, cet excellent jeu de culture générale conçu pour les "connectés" n'empêche pas le téléspectateur lambda de jouer chez lui "pour rien pour son bien". C'est donc ce que j'ai fait. Or me tester m'a déprimée. Aucun souci pour la partie portant sur le français (trouver que "gourmet" est le mot voisin de "gastronome" ne pose pas de problème majeur!). Mais j'ai calé devant les suites logiques géométriques ou mathématiques. Les calculs, décidément, c'est toujours douloureux !
En d'autres termes, le français, un charme; le reste, un drame. D'où, à l'arrivée, un QI plus proche du bulot que de Hugo. Victor, évidemment ! C'est dire si Leo Mattei m'a reposée en face sur TF1. Malgré le thème dur (un prédateur sexuel), c'est reposant de suivre un polar curieusement statique où les flics passent beaucoup de temps à expliquer ce qu'ils vont faire au lieu de le faire "pour de vrai pour de bon".
On note tout de même de belles boutades "reichmaniennes", façon "Tu connais la différence entre un commissariat et un baril de lessive? Dans la lessive, il y a au moins deux agents actifs!". À raconter pour se faire mousser.
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