Aujourd'hui c'est un beau roman, c'est une belle histoire puisque c'est Michel Fugain qui se confie sur son album en or. Le quatrième du chanteur mais le premier avec le Big Bazar, une troupe de 35 artistes qu'il fonde au début de l'année 1972.
L'album Fugain et le Big Bazar sort la même année : "Le Big Bazar était une espèce de rouleau compresseur qui chantait parfois plus fort que bien, c'était tous des amateurs. On voulait faire le métier autrement, ne plus dépendre du système de l'époque." Sa carrière explose mais Michel Fugain quittera la troupe quatre ans plus tard. Les tubes eux sont toujours dans la mémoire collective.
Un album hommage au répertoire de Michel Fugain est sorti au printemps et il lancera le 27 novembre au Théâtre de l'Atelier à Paris une série de "causeries musicales", un mélange d'anecdotes et de chansons, puis il débutera une nouvelle tournée dès le 3 février avec son nouveau groupe Pluribus.
Le prix Nobel de littérature Mario Vargas Llosa a publié au printemps dernier Aux cinq rues, Lima. Un roman brillant, alerte, qui tient à la fois du thriller politique, de la fresque sociale et de la farce érotique. Sexe, scandale et terreur dans le Pérou du dictateur Fujimori dont Mario Vargas Llosa fut le rival malheureux à la présidentielle de 1990 et dont il dénonce ici, entre autres, la manipulation de la presse à scandale pour salir et museler ses opposants.
Dans ce chaos, le pire des torchons, Strip-tease magazine, publie les photos compromettantes d'un riche industriel que la dictature veut éliminer. Et tandis qu'il cherche à sauver son honneur avec l'aide de son avocat, leurs épouses entament une liaison torride au nez et à la barbe des deux maris, ce qui donne lieu à des pages elles aussi, très chaudes sous la plume d'un Mario Vargas Llosa facétieux.
À vous de découvrir comment cela finira au terme d'une intrigue pleine de rebondissements et de pieds-de-nez délectables. À 81 ans, le grand Vargas Llosa tient une forme de jeune homme.
Aux cinq rues, Lima est à lire chez Gallimard.
Claude Zidi a un seul regret, ne pas avoir pu faire de comédies musicales. Le réalisateur français est un amoureux de la comédie depuis son adolescence et les heures passées au cinéma, "plutôt qu'au lycée" : "J'ai vu de grands films, et tout vous enrichi", confie-t-il.
Si Claude Zidi ne devait retenir qu'une comédie, elle serait musicale et il s'agit du grand classique du genre Chantons sous la pluie. Sorti en 1952, ce grand classique du cinéma américain raconte l'avènement du parlant à travers le destin de deux stars du cinéma muet. "J'aime évidemment la mise en scène, le scénario léger et les acteurs. Gene Kelly et Debbie Reynolds font des choses géniales".
Un des artistes français les plus importants, Jean Michel Othoniel, expose à Sète ses nouvelles cultures, précisément au Centre régional d'art contemporain. On connaissait jusque là les sculptures en boules de verres soufflé de Jean-Michel Othoniel, comme la sculpture Le Kiosque des noctambules, qui surplombe l'entrée du métro Palais Royal, place Colette à Paris.
On connait aussi les sublimes fontaines qu'il a réalisées pour le bosquet du théâtre d'eau au château de Versailles. Mais cette foret de boule cache l’arbre de vérité du grand œuvre d’Othoniel. Sa dernière folie exposée au centre régional d'art contemporain de Sète est une vague en verre de 6 mètres de haut sur 15 mètres de long. Elle est constituée d’un empilement de 10.000 briques de verre, couleur encre, que Jean-Michel Othoniel a commandées à des souffleurs de verre indien.
Certains exégètes verront dans cette vague de Jean-Michel Othoniel une invitation au surf, d'autres un élément menaçant prêt à nous engloutir. Une sorte de SOS écologique. Jean-Michel Othoniel a travaillé 2 ans avec des ingénieurs et des architectes pour construire l'ossature de cette vague de verre qui permet de donner à ces 10.000 briques de verre du mouvement, c’est presque plus aérien qu’aquatique.
Pour la première fois on trouve aussi à Sète ses dessins et ses tableaux. mais aussi des sculptures de pierres volcaniques, des tornades en boule de verre, des sculptures de fleurs de lotus. Toutes les œuvres ont la particularité de varier du noir au gris en passant par l'argenté, seule la dernière œuvre apporte une touche de couleur. C'est une sorte d’œil qui nous regarde. L'oeil la liberté ou de la folie, vous le déciderez en découvrant les œuvres de Jean-Michel Othoniel au centre régional d'art contemporain à Sète. C'est magique.
Commentaires
Afin d'assurer la sécurité et la qualité de ce site, nous vous demandons de vous identifier pour laisser vos commentaires.
Cette inscription sera valable sur le site RTL.fr.