En 2002, il est devenu le premier écrivain d'origine asiatique à entrer à l'Académie française. Cet événement marque le point d'orgue d'un parcours exemplaire. À son arrivée en France en 1949, François Cheng ne parlait pas notre langue. "Le seul mot français rentré dans mon vocabulaire, c'était le mot 'café", parce que à Shanghai dans la concession française, il y avait des cafés qui avaient un aspect un peu secret", explique l'homme de 85 ans.
Aujourd'hui, il est l'un des meilleurs serviteurs de la langue de Molière : poète, essayiste, romancier, on se souvient notamment du Dit de Tyani, son plus grand succès, prix Femina 1998. À la veille de la journée de la langue française à laquelle s'associe RTL, il semblait tout indiqué de parler du parcours de François Cheng et de son amour de la France.
"Avant de quitter la Chine, j'ignorais tout de la langue française", explique l'académicien, qui a commencé sa découverte de la littérature française avec Les Trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas. François Cheng est également la vedette d'un livre d'entretiens avec notre consœur Françoise Siri qui vient de paraître chez Albin Michel.
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