Marie-Hélène Lafon a obtenu le mois dernier le prix Goncourt de la nouvelle pour son recueil Histoires, publié chez Buchet-Chastel. Un ensemble de textes inspiré par le Cantal où est née l'écrivain. Fille de paysans,elle a quitté la ferme familiale pour devenir professeure agrégée de lettres à Paris. Ce monde-là ne cesse de nourrir ses livres. Les Goncourt l'ont récompensée à l'unanimité pour ses nouvelles rassemblées dans Histoires.
Marie-Hélène Lafon avoue au micro de RTL lire tous ses textes, plusieurs fois, "inlassablement, à voix haute". "L'écriture pour moi, c'est une affaire d'incarnation". Histoires, "ce sont des moments, inscrits de façon très organique dans [sa] mémoire d'adolescente." Par exemple, un des textes les plus emblématiques surgit d'une époque révolue. Il s'agit de la chasse à la grenouille. La nouvelle la plus bouleversante met un scène Alphonse, qui provient d'un souvenir très clair de l'auteure : "un homme faisant la vaisselle". Une scène insensée pour l'époque et le lieu de cette nouvelle.
L'auteure révèle également que ses premiers souvenirs d'histoire sont liés à son institutrice de CP, qui lui a appris à lire, avant de revenir sur sa récompense, le prix Goncourt : "C'est du bon tabac dans la tabatière des textes", explique-t-elle.
Le coup de cœur du libraire :
Evelyne Levallois de la libraire L'Autre Monde à Avallon, dans l'Yonne a choisi Des femmes qui dansent sous les bombes de Céline Lapertot aux éditions Viviane Hamy.
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