"Le pari est gagné car on a répondu à un désir de Louvre dans une région blessée par la désindustrialisation", se félicite Jean-Luc Martinez, président-directeur du musée du Louvre, au moment d'évoquer les cinq ans de l'antenne lensoise du musée.
43 nouvelles œuvres vont venir garnir le musée. C'est cette constante nouveauté qui permet au Louvre-Lens de ne pas s'essouffler. L'une des grosses satisfactions, c'est de voir des gens de la région revenir plusieurs fois dans l'année. "Plus de la moitié du public vient de ce bassin. On a réussi à casser la glace entre ce public et le musée." Plusieurs festivités voulues populaires vont émailler cet anniversaire dans la semaine.
Le Louvre-Lens avait été l'un des premiers à exporter le célèbre musée parisien. Récemment, Abu Dhabi a eu également le sien. "Il y a une forte demande de Louvre dans le monde", explique le président-directeur. À Abu Dhabi, la fréquentation est supérieure aux attentes. "Il y a beaucoup d'expatriés, avec beaucoup d'Asiatiques en plus du public local."
Des exportations qui ne sont pas vécues comme une braderie de la marque Louvre, mais une source de revenus pour améliorer l'expérience. "Abu Dhabi, cela nous rapporte 400 millions sur trente ans", reconnaît Jean-Luc Martinez. Malgré ces recettes, le Louvre ne peut pas s'aligner sur les prix de certaines œuvres, comme le Salvador Mundi de Leonard de Vinci, acheté anonymement pour 450, 3 millions de dollar.
"Mais on aimerait le voir à Paris", glisse malicieusement le président-directeur du Louvre, laissant entendre que des négociations ont été engagées avec l'acheteur pour exposer son œuvre. Une négociation aidée par la force de la marque Louvre.
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