Après une longue absence, la chanteuse belgo-canadienne revient avec un nouvel album intitulé Ma vie dans la tienne. En état d'alerte depuis les attentats de Paris, la capitale belge tourne au ralenti. Il y règne une atmosphère qu'elle qualifie de "glauque", mais elle ne blâme pas pour autant le gouvernement. "Je comprends que Charles Michel ne veut pas se retrouver face à une catastrophe sans avoir protégé son peuple" admet-elle. Même si d'après la chanteuse, "le belge de par sa bonhomie et son positivisme innés essaie toujours d'aller à l'encontre de cet état", il est important "d'agir de façon préventive".
Par ailleurs, à l'heure où les enjeux environnementaux occupent le devant de la scène, l'auteure-compositrice-interprète revient sur l'accord à trouver entre les 195 pays invités par la France à la COP21.
J'espère que cet accord ne sera pas juste de la littérature qui invite les gens à faire des choses qui sont aujourd'hui absolument obligatoires"
Lara Fabian
"Si j'étais une foule d'individus, je serai Greenpeace (...)", affirme-t-elle, au moment de faire son autoportrait. "Il faut un conscience citoyenne" ajoute-t-elle. Elle revient à ce titre sur le film documentaire d'Al Gore, Une vérité qui dérange.
Lara Fabian évoque son actualité professionnelle avec la sortie de son nouvel album, "Ma vie dans la tienne" . Un album "sans filtre", dans lequel "tout le monde peut se reconnaître. La chanteuse revient également sur ses problèmes de santé : une surdité brute, l'an passé, qu'elle a finalement réussi à vaincre. Lara Fabian l'affirme : "Le corps est une machine extraordinaire qui réussit à compenser".
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