Franck Thilliez se révèle d'une perversité sans limite dans "Pandemia"

Ce jeudi sort en librairie Pandemia, le nouveau polar de Franck Thilliez, l'un des maîtres incontestés du genre en France. Il signe avec Pandemia son meilleur livre, près de 650 pages terrifiantes, car Franck Thilliez conjugue magistralement deux de nos grandes angoisses, la maladie mortelle contagieuse, la pandémie se diffusant sur toute la planète et le bioterrorisme, la manipulation criminelle d'un virus fatal.

Quelle plus belle allégorie du tueur en série que le virus : efficace, toujours en mouvement, expert en dissimulation, capable de muter et jamais d'état d'âme. Un sujet idéal que Franck Thilliez ne pouvait pas laisser passer. "C'est une arme effrayante qui est gravée dans l'inconscient collectif des gens avec les épidémies de peste, de grippe espagnole, Ebola, a expliqué l'auteur à RTL. Les pandémies font peur, les scientifiques le répètent. Elles sont incontrôlables. Les pandémies quand elles passent, elles ravagent l'être humain mais laissent tout le reste intact. c'est ça qui a été mon moteur d'écriture."

Un scénario diabolique

Franck Thilliez a eu l'idée de son scénario diabolique après une visite à l'Institut Pasteur de Lille. Il y a longtemps qu'il tournait autour du sujet mais sans savoir comment le traiter sous la forme d'un polar jusqu'à cette visite à l'institut Pasteur où il découvre l'existence d'équipes d'experts scientifiques spécialisés dans l'identification et la traque des virus tout comme la police identifie et traque les criminels. "Dès qu'il y a une alerte biologique quelconque, ils interviennent de manière forte. Par exemple dès que l'on découvre des oiseaux morts sur une réserve ornithologique, on bloque tous les accès. C'est un univers que je ne connaissais pas du tout. C'est de cette façon que démarre le roman : on découvre des cygnes morts sur un étang qui sont porteurs d'un virus grippal inconnu", a indiqué Thilliez. 

Ce virus semble avoir été inoculé volontairement à ces pauvres cygnes dans plusieurs régions d'Europe. Contaminés également les poulets, entendez par là, les flics et pas n'importe lesquels, l'élite, ceux du 36, quai des Orfèvres. Un individu s'est introduit au 36 et à balancer des souches du virus dans les bacs à couverts de la cantine. L'imagination de Franck Thilliez se révèle d'une perversité sans limite.

Son polar le plus documenté

On y croise d'inquiétants hommes en noir surgis des entrailles de nos villes, des victimes d'un meurtrier en série, martyrisées avant de mourir et une autre attaque virale, informatique celle-là, venue d'autres ténèbres, le Darknet. Jamais un polar de Franck Thilliez n'a paru aussi documenté, aussi réaliste, et par conséquent, aussi terrifiant. L'écrivain a travaillé en étroite collaboration avec l'institut Pasteur de Lille, il a fait relire et corriger le texte par ses spécialistes.

En introduction de son livre, Franck Thilliez invite d'ailleurs à soutenir financièrement l'institut et l'éditeur, Fleuve Noir, a glissé un bon de soutien dans chaque exemplaire pour les lecteurs qui souhaiteraient faire un don. Inoculez-vous Pandemia, le thriller fatal qui vous fera succomber d'effroi et qui contaminera les meilleures ventes de l'été.

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