Le retour des "bannis". Les agents non vaccinés, suspendus pendant la pandémie, ont le feu vert pour reprendre le travail ce lundi 15 mai. En réalité, ils pourraient être très peu nombreux à revenir.
En août 2021, l'obligation vaccinale entrait en vigueur pour 2,7 millions de professionnels dans les hôpitaux, les EHPAD ainsi que les maisons de santé. Un mois plus tard, Olivier Véran, alors ministre de la Santé, parlait de 15.000 soignants suspendus.
Depuis, la plupart de ces personnes ont reçu leur injection. D'autres ont choisi de démissionner. Résultat, plus de 3.000 soignants suspendus seraient autorisés à reprendre le travail dès aujourd'hui.
En principe, ces agents doivent retrouver leur poste. Mais depuis deux ans, les organisations de service ont évidemment changé avec les suspensions de certains soignants. Si le poste de ces derniers est désormais occupé par quelqu'un, les établissements peuvent leur proposer un autre poste équivalent qui devra être dans le même secteur géographique. En revanche, si l'agent refuse cette nouvelle affectation, il peut négocier son départ. Dans les cas les plus extrêmes, le professionnel peut aussi être radié pour abandon de poste.
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