Pollution : "Il n'y avait pas d'autres alternatives que la circulation alternée", dit Nicolas Hulot

La circulation alternée appliquée en Ile-de-France aura porté ses fruits. 700 policiers mobilisés, près de 4.000 PV dressés et une "nette amélioration" de la qualité de l’air prévue pour mardi 18 mars.

Mais malgré ce bilan, les avis restent divisés quant à l’utilité de ce système : mesure cosmétique pour certains, système efficace pour d’autres. Pour Nicolas Hulot, "ce n’est ni l’un, ni l’autre".

7 millions de personnes touchées par la pollution

"La circulation alternée traite un pic. Très sincèrement, je ne pense pas qu’il y ait d’autres alternatives dans ces moments-là", estime-t-il. Il ajoute comprendre "que l’on puisse s’agacer et que l’on pense que ce sont des mesures cosmétiques, mais il faut quand même avoir une conscience collective et savoir de quoi on parle".

"C’est une constante sur tous les sujets environnementaux. Tout le monde ne mesure pas la même gravité et les conséquences de la pollution", explique-t-il.

Les conséquences de la pollution ne sont pas immédiatement palpables, mais on ne peut pas s'en accommoder

Nicolas Hulot

"La pollution atmosphérique est un véritable fléau", rappelle Nicolas Hulot. Elle tuerait 7 millions de personnes dans le monde, selon l'Organisation mondiale de la santé. "C’est plus que le tabac", note-t-il.

Pour l'écologiste, la pollution "occasionne des souffrances et des douleurs qui ne sont pas immédiatement palpables et permutables, mais on ne peut pas s'en accommoder".