Voyage à Berlin : Manuel Valls reconnaît une "erreur de communication, de sensibilité" mais "aucune faute"

Dans la tourmente depuis son déplacement au stade olympique de Berlin, Manuel Valls a reconnu une "erreur de communication, de sensibilité" mais "aucune faute", en emmenant deux de ses enfants à la finale de la Ligue des Champions, jeudi 11 juin lors d'une interview sur les télévisions locales Réunion 1ère et Antenne Réunion. Il avait auparavant annoncé qu'il rembourserait les frais de déplacement de ses enfants.

"Quand je dis que 'si c'était à refaire je ne le referais pas', je reconnais évidemment qu'il y a eu une erreur, une erreur de communication, une erreur de sensibilité", a déclaré le Premier ministre, en rappelant toutefois qu'il "n'y a eu aucune faute", s'agissant d'un déplacement officiel. Une excursion qui continue de faire parler, à l'image de l'association Front républicain d'intervention contre la corruption (Fricc) qui veut porter plainte contre lui pour détournement de fonds publics.

"J'ai dit que je rembourserai tout simplement le déplacement de mes enfants, qui n'a pas coûté un centime de plus à l'Etat, mais je voulais le faire parce qu'en ces moments de crise économique et de confiance, je veux être  impeccable", a-t-il dit. 

Rappelant le dispositif des voyages officiels et l'importance de la diplomatie sportive, Manuel Valls a assuré: "il n'y a eu aucune faute mais je suis attentif à ce que disent les Français et c'était normal que je dise les choses aussi clairement que je les ai dites ce matin". "Mais ce qui m'intéresse aujourd'hui, c'est mon déplacement à la Réunion", a-t-il souligné. 

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