L'opération rachat continue pour Manuel Valls. Selon Le Journal du Dimanche, le Premier mlinistre a reconnu avoir commis une "bourde" en se rendant à Berlin en avion de la République avec deux de ses enfants pour la finale de la Ligue des Champions de football, alors qu'il se doit d'être "irréprochable".
"C’est une leçon à retenir [...]. J’ai pu donner l’impression aux Français que je ne me consacrais pas entièrement à eux. Je le regrette", a concédé le Premier ministre au terme d’une tournée de trois jours à La Réunion et à Mayotte.
Ce mea-culpa intervient alors que deux Français sur trois considèrent que le voyage de Manuel Valls à Berlin dans un avion de la République pour assister le 6 juin au match entre le FC Barcelone et la Juventus Turin est une chose "grave", et 68% estiment que l'image du Premier ministre s'est détériorée.
""Comme tous les pères, surtout
ceux qui sont souvent absents, j’aime passer du temps avec mes fils" a justifié le Premier ministre, en invoque au passage sa passion pour le club de Barcelone, dont il est natif : "je suis un passionné de foot, du
Barça. C’est lié à ma famille, les Français le savent, ils m’en parlent dans la
rue".
Il y a eu une bourde, je ne dois pas en commettre une deuxième"
Manuel Valls
"Mais je suis Premier ministre, je dois être irréprochable. Je comprends que
les Français qui n’arrivent pas à boucler leurs fins de mois puissent avoir été
choqués par cette désinvolture. Il y a eu une bourde, je ne dois pas en
commettre une deuxième", se prévient t-il. "La confiance doit être le maître mot pour les deux prochaines années. Je
veux la mettre au service des Français" a t-il également promis. Le chef du gouvernement avait auparavant admis une erreur de "communication, de sensibilité", mais pas de faute.
De son côté, le chef de l'État a assuré que le Premier ministre gardait "toute sa confiance". "Manuel Valls mène un travail particulièrement
difficile au service des Français. Il le fait avec énergie et efficacité. Il ne
ménage pas sa peine à la tête du gouvernement. C'est un bon Premier ministre" a ainsi affirmé le président de la République dans Sud Ouest. Quand on lui demande si Manuel Valls n'a pas écorné son image dans ce "BerlinGate", François Hollande écarte la question, estimant que "la polémique est désormais
close". "Il a lui-même dit ce qu'il fallait. Il n'y a rien à ajouter." conclut t-il.
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