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Robert Ménard fait retirer les affiches polémiques des rues de Béziers

La mairie d'extrême droite de Béziers (Hérault) a retiré mardi 12 décembre les affiches en faveur du TGV, dont le caractère déplacé et violent à l'égard des femmes a suscité un tollé, a-t-on appris auprès du maire Robert Ménard.

Robert Ménard le 18 mai 2015, à Toulouse.
Robert Ménard le 18 mai 2015, à Toulouse.
Crédit : REMY GABALDA / AFP
Arièle Bonte & AFP
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On ne les verra plus ces affiches sur lesquelles on peut voir une femme ligotée sur des rails, hurlant à l'approche d'une locomotive à vapeur en arrière-plan, assortie du commentaire en lettres capitales : "Avec le TGV, elle aurait moins souffert !".

Au lendemain de leur mise en place, mardi 12 décembre, il ne restait plus aucune pancarte dans la ville de Béziers (Hérault). C'est ce qu'a assuré à l'AFP son service de communication, ajoutant que l'opération était destinée à être de très courte durée.

Dès sa publication, l'affiche en faveur du TGV avait aussitôt fait réagir de nombreuses et nombreux responsables politiques et avait entraîné l'ouverture d'une enquête judiciaire.

Marlène Schiappa, secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, avait par exemple dénoncé dénoncé une "campagne une fois de plus odieuse", lundi 11 décembre, tandis que Laurence Rossignol (PS), ancienne ministre des Droits des femmes, avait quant à elle porté plainte aux côtés des Jeunes Insoumis.

Le Collectif national pour les droits des femmes avait annoncé enfin mardi 12 décembre avoir introduit un référé liberté contre Robert Ménard pour faire retirer en urgence les affiches.

Un "humour très Hara Kiri"

Dans un communiqué publié mardi 12 décembre, la mairie de Béziers a réagi : "Il aura suffi de cinq affiches - à l'humour très Hara Kiri - pour qu'enfin, les médias et les pouvoirs publics regardent de notre côté et, nous l'espérons, entendent ce que nous avons à dire".

En septembre, Robert Ménard avait déjà suscité la polémique avec une affiche utilisant la rhétorique des violences conjugales sur laquelle on pouvait lire : "L'État étrangle nos communes". 

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