Le contexte. Nicolas Sarkozy l'affirme : il y aura une primaire ouverte à l'UMP. Lui qui était dans un premier temps défavorable à une primaire, dit à présent qu'il veut l'ouvrir au centre.
Mais pas n'importe quel centre. Durant ses meetings, Nicolas Sarkozy a reproché à François Bayrou de s'être rallié à François Hollande en 2012.
"Je suis pour une alliance entre la droite et le centre mais avec un centre qui serait avec nous matin, midi et soir (...) Parce que c'est un peu facile de se faire élire maire de sa ville en rassemblant sur son nom une partie de l'électorat de droite exaspéré et le soir de faire élire François Hollande. Voilà une alliance dont nous ne voulons pas", avait fustigé Nicolas Sarkozy à Angers, le 24 novembre.
Or Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI, ne veut pas d'un rassemblement sans le MoDem. Et cela n'a pas de quoi surprendre Nicolas Sarkozy. Entre lui et les centristes, la primaire est une partie de poker menteur.
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