Le contexte. Invité du Grand Jury dimanche 15 février, Benoît Hamon a affirmé qu'il ne voterait pas la loi Macron car elle ne protège pas assez les salariés.
Situé à l'aile gauche du parti, dans le mouvement de fronde, l'ancien ministre a au passage taclé Jean-Christophe Cambadélis, le premier secrétaire du Parti socialiste. "Il n'a trahi personne mais il aurait pu être utile à nous rassembler", a lancé Benoît Hamon.
Quand on est un ancien ministre, on assume ses responsabilités
Manuel Valls en réaction aux propos de Benoît Hamon
Ces propos ont agacé le Premier ministre. "C'est un texte qui soutient l'activité et protège les travailleurs (...) Et quand on est député de la majorité, on s'abstiendrait ? On voterait contre ? C'est un texte important pour l'économie et les Français. Dans ces moments-là, chacun doit être à la hauteur. Quand on est un ancien ministre, on assume ses responsabilités", a répliqué Manuel Valls sur RTL ce lundi.
Il n'aura toutefois pas réussi à faire taire Benoît Hamon. Ce dernier a aussitôt regretté que le Premier ministre "transforme ses convictions en postures". "Moi, je ne lui fais pas cette offense là. J'aimerais qu'il ne me la fasse pas non plus."
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