"Parler de cela fait un peu politique politicienne", s'excuse d'entrée Vanessa Schneider, qui explique que c'est pourtant une réalité. "Même s'il ne peut pas le dire, car l'heure est à la concorde nationale, Nicolas Sarkozy enrage", poursuit-elle.
Il faut se souvenir de ce qu'il pense de son successeur en matière de relation internationale. "Pendant la campagne de 2012, il n'a cessé de se moquer du socialiste qui ne connaissait aucun des grands de ce monde, quand lui claquait la bise à Angela, appelait Obama par son prénom et téléphonait au Russe Vladimir Poutine", rappelle la journaliste.
François Hollande vient de réussir un sans-faute diplomatique
Vanessa Schneider
Nicolas Sarkozy avait, par la suite, jeté un regard critique sur les premiers pas du nouveau Président, n'hésitant pas à sortir de son silence dans le dossier syrien. "L'international, c'était lui. Et voilà que François Hollande est parvenu à s'imposer. C'est une mauvaise nouvelle", analyse Vanessa Schneider.
Si l'actuel chef de l'État a bénéficié de circonstances exceptionnelles, "il n'empêche qu'il a réussi un sans-faute", juge-t-elle. Elle estime que pour François Hollande, "il y aura certainement un avant et un après 11 janvier 2015". Ce qui va compliquer la tache de son principal concurrent.