Manuel Valls calme le jeu. Alors que la presse détaillait les tensions entre François Hollande et son Premier ministre, ce dernier souligne que le chef de l'État avait "une vocation naturelle à être candidat", à l'élection présidentielle de 2017.
En visite aux Pays-Bas, Manuel Valls fait retomber la pression. "Ma loyauté à son égard ne peut pas être une seconde remise en cause, confie-t-il, j'ai tout fait pour que le président soit élu en 2012, je ne fais pas de zig zag". Il apparaît ainsi comme un Premier ministre loyal mais aussi désintéressé. À tous ceux qui veulent l'entendre, Manuel Valls assure qu'il n'évoque jamais l'élection de 2017 en tête-à-tête avec le Président.
L'histoire aurait pu s'arrêter là, mais le Premier ministre relativise son indéfectible soutien, au chef de l'État. Il confie : "Pas un seul responsable socialiste avec la tête sur les épaules pourrait dire autre chose que ça". Dans ce cas, le service minimum est quasi assuré. D'ailleurs, la loyauté totale a ses limites. À aucun moment, Manuel Valls ne dit qu'il souhaite que François Hollande soit candidat à la prochaine élection présidentielle. "Pour 2017, c'est à lui de décider ", ajoute-t-il.
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