Écrit et édité dans le plus grand secret, Merci pour ce moment s'annonce comme un récit choc. Valérie Trierweiler y évoque son passage à l'Élysée, ses "années enchantées" aux côtés de François Hollande puis la manière dont elle a vécu, "à terre", la fin de leur relation.
Le magazine Paris Match a révélé quelques passages du livre, à la veille de sa parution en librairies, jeudi 4 septembre. Dans l'un des extraits, l'ex-Première dame évoque la façon dont elle appris la liaison entre le chef de l'État et l'actrice Julie Gayet, révélée par Closer.
L'information Julie Gayet est le premier titre des matinales. (...) Je craque, je ne peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bains. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères
Valérie Trierweiler, dans son livre "Merci pour ce moment"
"L'information Julie Gayet est le premier titre des matinales. (...) Je craque, je ne peux pas entendre ça, je me précipite dans la salle de bains. Je saisis le petit sac en plastique qui contient des somnifères (...) François m'a suivi (sic). Il tente de m'arracher le sac. Je cours dans la chambre. Il attrape le sac qui se déchire. Des pilules s'éparpillent sur le lit et le sol. Je parviens à en récupérer. J'avale ce que je peux. Je veux dormir. Je ne veux pas vivre les heures qui vont arriver. Je sens la bourrasque qui va s'abattre sur moi et je n'ai pas la force d'y résister. Je veux fuir. Je perds connaissance", écrit Valérie Trierweiler.
Je sens la bourrasque qui va s'abattre sur moi et je n'ai pas la force d'y résister. Je veux fuir.
Valérie Trierweiler, dans son livre "Merci pour ce moment"
Trois autres courts extraits sont publiés par l'hebdomadaire, par ailleurs employeur de la journaliste : un relatant les premières réactions de François Hollande lorsque le futur chef de l'Etat a appris, en 2011, l'arrestation à New York de son rival socialiste Dominique Strauss-Kahn, un autre sur la jalousie de Michèle Obama ("je me réjouis de ne pas être la seule jalouse", écrit Mme Trierweiler) alors que le président américain se photographiait avec la Première ministre danoise lors des obsèques de Nelson Mandela, et un dernier relatant une irruption de Ségolène Royal lors d'un tête à tête au restaurant.
"Question secrets d'Etat, il (François Hollande) peut dormir sur ses deux oreilles. Valérie parle d'amours, de déchirures et de passions", résume la journaliste Catherine Schwaab dans les colonnes de Paris Match.
François Hollande avait annoncé le 25 janvier la "fin de sa vie commune" avec Valérie Trierweiler.
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