Une ambiance de cour d'école s'est installée lundi 6 octobre à l'Assemblée nationale, où le débat s'est plus porté sur la langue française que sur l'ordre du jour qui était la transition énergétique. Julien Aubert s'est obstiné à appeler Sandrine Mazetier "madame le président" et non pas "madame la présidente".
Le député UMP du Vaucluse a voulu
respecter les règles de l'Académie française, qui désigne, selon lui, "la
présidente" comme étant la femme du président. De son côté,
Sandrine Mazetier, députée PS de Paris qui présidait la séance, a
insisté sur le respect des règles en vigueur à l'Assemblée, qui prônent la
féminisation des fonctions.
L'Académie française s'est en effet prononcée contre la féminisation des fonctions. Un avis qui n'a pas été suivi par le gouvernement. Le règlement de l'Assemblée nationale spécifie, lui, qu'il faut accorder la fonction avec le genre de son titulaire.
Un rappel à l'ordre a en tout cas été signifié
à Julien Aubert, qui a fini par écoper d'une sanction financière.
Par la suite, il s'est régalé à appeler Ségolène Royal "madame le ministre".
Rappelons quand même que les
protagonistes n'en étaient pas à leur première chamaille. Lors
d'un débat public en janvier dernier, Julien Aubert avait déjà
appelé Sandrine Mazetier "madame le ministre".
Celle-ci lui avait envoyé comme réponse un "monsieur la députée".
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