Les quelque 50 membres du bureau politique, sorte de gouvernement élargi du parti, ont tous voté en faveur de la "proposition de résolution" faite par les trois anciens Premiers ministres. Les juppéo-fillonistes comme les sarkozystes et copéistes.
Sous tension et tiraillée de toutes parts depuis l'explosion de l'affaire Bygmalion et la démission de Jean-François Copé, l'UMP est donc parvenue à se rassembler autour d'un compromis pour assurer une transition.
Cette direction provisoire, installée après la démission forcée de Jean-François Copé, est en place jusqu'au congrès de l'automne qui élira un nouveau président. "Seule une décision unanime nous permet de repartir de l'avant", a déclaré Alain Juppé à l'issue de la réunion. "L'UMP est sauvée", s'est exclamé de son côté Jean-Pierre Raffarin.
Reste à traverser une nouvelle élection interne pour désigner un leader, sans répéter les errements de la guerre Copé-Fillon. Les candidats ne manqueront probablement pas : de Nicolas Sarkozy à Hervé Mariton en passant par Bruno Le Maire ou François Baroin, rien n'est fermé.
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