C'est la grande question en suspend. La "ligne rouge" de l'utilisation d'armes chimiques sur la population syrienne a été franchie par le régime de Damas le 7 avril dernier. La France en a la preuve, selon Emmanuel Macron. Lors de son interview accordée à Jean-Pierre Pernaut sur TF1 jeudi 12 avril, c'est la première question qui a été abordée. Paris va-t-il intervenir ? "La décision sera prise en temps voulu", a répondu le président de la République.
Le chef de l'État a assuré entretenir des discussions fréquentes avec Donald Trump, qui laisse un flou autour d'une offensive américaine sur la Syrie en réponse à l'utilisation d'armes chimiques. "Il y a différentes guerres en Syrie, celle du régime contre les rebelles ne peut pas tout se permettre (...) Le régime se croit tout permis", a encore réagi Emmanuel Macron.
Il a également fait états des priorités de la France dans la région : premièrement, la lutte contre le terrorisme sur place. Ensuite, "nous assurer que le droit international est respecté", sans préciser avec quels moyens le garantir. Troisièmement, permettre l'accès humanitaire et faire "sortir les populations civiles" des zones de combat.
Puis "enlever les moyens chimiques au régime", ce que se traduirait par des frappes sur les "capacités chimiques" de Damas. Enfin, le dernier objectif de Paris est de "préparer la Syrie de demain et privilégier la stabilité au maximum de toute la région", a conclu le président, sans préciser par quels moyens installer cette stabilité.
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